Une baisse de la mortalité chez les enfants drépannocitaires africains
Jusqu’à nos jours, l’Afrique est le seul continent dans lequel on compte encore plusieurs centaines de naissance d’enfants malades chaque année. Et pourtant, c’est facile de l’éviter: soit en faisant l’examen de l’électrophorèse sur chacun des partenaires, soit en faisant dépister l’embryon encore petit pour savoir s’il est « SS » et interrompre rapidement. Ces enfants sont presque tous voués à la mort, et c’est le plus triste dans l’histoire. Heureusement, une molécule est déjà disponible pour servir de traitement de fond à ces enfants dès la naissance.
L’hydroxyurée
Gérer un enfant drépanocytaire revient à faire face à de nombreuses crises violentes et très douloureuses pour l’enfant. C’est très souvent la cause des décès, car ces douleurs sont souvent insupportables. Mais grâce à une action entreprise lors de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose de l’an dernier, le Mali, le Togo et la RDC ont bénéficié d’un dépistage gratuit sur les nouveaux nés et une prise en charge pour les cas positifs. Un an plus tard, l’évaluation révèle une chute du taux de mortalité des enfants drépanocitaires agés de moins de 5 ans.
Le dépistage continue d’ailleurs, et même au Cameroun des équipes sont mobilisées pour cela. le traitement de fond à la molécule hydroxyurée vise à réduire les crises, et ça marche plutôt bien depuis. le traitement est coûteux, mais très important. Il faut donc faire dépister les enfants dès la naissance si les précautions n’ont pas été prises avant, afin d’espérer un meilleure vie pour eux.